ROMANS

Le début de notre existence ne commence pas à la naissance, il commence bien avant écrit Jim Fergus. Dès le premier jour, chacun porte un bagage, déjà là, et fait des vécus de tous nos ancêtres. Ce bagage nous pousse parfois à agir sans que nous comprenions les raisons de ces agissements et nous avons beau chercher nous ne comprenons pas ce qui, dans notre présent, suscite de tels actes.
Léa doit, avec sa mère, vider l’appartement où vivait sa grand-mère maternelle. Tout se fait dans la tristesse du deuil et dans la joie des souvenirs engrangés avec cette extraordinaire grand-mère. Léa trouve au fond d’un tiroir une petite photo de deux centimètres sur deux avec, en bas, un numéro dans l’angle droit. Elle glisse cette photo dans la poche de son jean, pense l’oublier mais, sur sa jambe, juste à l’endroit de la poche, elle ressent comme une brûlure…
Niklas a vingt ans et commence des études de médecine à l’hôpital de la Charité à Berlin. L’université de médecine la plus prestigieuse d’Allemagne. Tout va bien jusqu’au jour où sont livrés chez lui meubles et objets dont il hérite d’un arrière-grand-oncle. Tout de suite ces meubles l’envahissent. C’est dans un premier temps, un simple ressenti : un espace de vie qui semble se réduire, un poids dans la poitrine, une respiration haletante, des gestes d’humeur, des larmes intempestives.
Collaboration, dénonciation, spoliation… trois mots qui ne sont pas dans le vocabulaire de leur génération et que Léa et Niklas ne connaissent pas mais qu’ils vont découvrir d’abord dans leurs corps avant que leurs consciences ne s’en emparent.
AUX ÉDITIONS JACQUES-MARIE LAFFONT





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